L'invité politique
Le 30 mai 2013 à 8h15 sur Radio Classique et Public Sénat.
Nadine Morano, déléguée générale de l'UMP en charge des élections, présidente du groupe UMP au Conseil régional de Lorraine.
Invitée de Michaël Szamès et Guillaume Durand.
Extraits
A propos de l’UMP et d’un retour de Nicolas Sarkozy :
« Ce qui est dommage, c’est de résumer (…) l’UMP en deux camps : Les copéistes et les fillonistes. (…) Chacun devrait mettre son énergie, par respect pour les Français, à travailler à des sujets qui préoccupent les Français et non pas à se tourner vers leurs propres égos. (…) Ces quelques voix discordantes (…) nous desservent.» (…)
« Depuis la création de l’UMP, nous avons toujours eu un Président de la République issu de notre famille politique. Pour la première fois (…) nous n’avons plus le Président de la République comme ligne de mire. (…) Même si Jean-François Copé mène très bien l’UMP, le président de cœur reste Nicolas Sarkozy. Dans cette difficulté, on sent cette envie de Nicolas Sarkozy. »
A propos de l’affaire Tapie et de l’affaire Bettencourt :
« A chaque fois, la cible privilégiée dans tout ce qui peut faire l’objet d’une attaque c’est Nicolas Sarkozy. On voit bien que Nicolas Sarkozy inquiète profondément à gauche et que tout est fait pour (…) écarter Nicolas Sarkozy d’une possibilité de revenir. (…) Depuis l’histoire du « mur des cons » (…) j’ai quelques inquiétudes face à la justice. »
A propos d’une baisse des allocations familiales :
« Si l’objectif est de ramener de l’argent dans les caisses de l’Etat ce n’est pas comme ça qu’on va y arriver. (…) Maintenant on ne parle plus que de taper sur les riches. C’est le discours politique de François Hollande, d’une démagogie et d’un populisme à l’extrême, où on ne parle plus que de niveler tout le monde par le bas comme si l’objectif c’était de devenir tous pauvres ! J’en ai marre, je vous le dis, je suis exaspérée par ce discours, alors que nous devrions porter l’espérance, dire à nos jeunes : travaillez, réussissez, tentez de devenir riches ! » Plutôt que de dire « c’est parce qu’on va aller prendre aux riches qu’on va résoudre tous les problèmes. » (…)
« Avec la politique de la gauche, nous sommes au taquet de la pression fiscale. (…) La première réforme stupide qu’ils ont menée c’est de supprimer la TVA sociale. Ça n’est pas avec la politique menée aujourd’hui que le chômage va baisser à la fin de l’année, contrairement au mensonge de François Hollande. (…) Il a fait perdre un an à notre pays, tout ça pour traiter d’un sujet qui n’était pas prioritaire : le mariage pour tous. »
A propos du premier mariage homosexuel hier et de la loi sur le mariage pour tous :
« Je pense que ça relève de l’intimité un mariage, pas d’un spectacle télévisé. Cette loi est passée, elle a été votée, elle est dans la République. Cette loi (…) sera peut-être réécrite sur quelques dispositifs mais elle ne sera pas abrogée (…) et elle n’est pas pour nous une priorité. »