Après celle du Carlton de Lille, une nouvelle affaire pourrait venir ternir l'image des policiers de la capitale des Flandres. Un capitaine du commissariat central de la ville, soupçonné d'avoir revendu sur internet des objets dérobés chez des personnes décédées, vient d'être mis en examen pour vol aggravé et faits de recel.
Placé en garde à vue dès mardi, le fonctionnaire, âgé d'une quarantaine d'années, avait dans un premier temps nié les faits qui lui étaient reprochés, avant de passer aux aveux devant le juge d'instruction. Le procureur de la République, Frédéric Fèvre, a qualifié ces agissements comme étant "extrêmement graves". D'une durée de trois ans, l'enquête, menée par l'inspection générale de la police nationale, a débuté lorsque les policiers ont reçu un courrier, dans lequel un homme déclarait la disparition d'ordinateurs au domicile de son père. Le suspect ayant agi seul, la direction départementale de la sécurité publique insiste sur le fait que l'image des forces de l'ordre ne doit pas en pâtir. Précisions.