Le mouvement populaire, secouant actuellement la Turquie, s'explique en partie par un rejet de la répression policière des manifestations organisées contre un projet d'urbanisation, le 30 mai à Istanbul. Cependant, à mesure que grandissent les protestations à l'encontre du gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, d'autres griefs apparaissent. Difficile ainsi d'établir le portrait-robot de cette contestation spontanée, au sein de laquelle plusieurs tendances espèrent faire entendre leurs revendications. Portrait de ces manifestants qui occupent la place Taksim.