Le doute reste entier concernant les circonstances de l'altercation qui a couté la vie au jeune militant d'extreme gauche, Clement Meric, à Paris. Alors que des temoins evoquent un coup de poing porté par un membre des jeunesses nationalistes révolutionnaires, le fondateur de ce groupuscule d'extreme droite, Serge Ayoub, revient sur les circonstances de l'agression. Selon lui, ce sont les jeunes militants antifasciste qui se seraient "jetés les premiers" sur les jeunes sous pretexte "qu'ils avaient le crane rasé". Les deux groupes semblaient sortir de la vente privée d'une marque très prisée par les antifascistes ainsi que par les militants d'extreme droite. Pour Serge Ayoub, "en france, on a le droit de vous attaquer si on a des idées qui deplaisent". Sept personnes, dont l'auteur présumé du coup porté, ont été interpellés.