Aucun quotidien, aucun bulletin d'information sur les stations de radio et de télévision en Grèce aujourd'hui... une grève générale de 24 heures s'organise pour dénoncer la fermeture autoritaire du groupe audiovisuel public grec, ERT.
Le gouvernement a joué la montre en présentant très vite un projet de loi de réorganisation de tout l'audiovisuel public, pour éviter que la crise autour de l'ERT ne fasse éclater la coalition. Le pouvoir est partagé depuis presque un an entre les conservateurs du Premier ministre Antonis Samaras, les socialistes du Pasok et la gauche modérée Dimar.
En fermant en quelques heures les écrans des cinq chaînes de télévision publiques et toutes les radios du groupe, Antonis Samaras, qui rend des comptes cette semaine à la troïka des créanciers internationaux du pays, a sans doute voulu montrer sa détermination à s'attaquer aux "vaches sacrées" du service public, expression péjorative utilisée par le porte-parole du gouvernement. Pourtant, depuis le début de