L'invité politique
Le 17 juin 2013 à 8h15 sur Radio Classique et Public Sénat,
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste
Invité de Guillaume Durand et Gilles Leclerc
Extraits
A propos de l’échec du PS aux élections de Villeneuve-sur-Lot :
« Le PS doit tirer les leçons de ce qui est en train de se passer. (…) Evidemment l’affaire Cahuzac a joué terriblement à Villeneuve-sur-Lot, mais c’est l’affaire Cahuzac plus le rejet de l’austérité et des politiques qui sont menées. Il faut changer de cap d’urgence. »(…)
« Les voix qui manquent au Parti socialiste ce sont des gens qui ne se sont pas déplacés. Ce sont des gens qui ne savent plus où ils en sont parce qu’ils ont voulu une rupture avec les politiques de Sarkozy et ils n’ont pas cette rupture. (…) C’est à nous de leur donner des repères.
A propos d’un barrage au Front National dimanche prochain :
« Pas une voix pour le front national ! L’entrée d’un nouveau député du Front National serait un très mauvais signal. »
A propos de l’entretien de François Hollande hier sur M6 :
« Je n’ai absolument pas été rassuré. On a entendu un exercice pédagogique qui continue de développer exactement la même orientation, qui donne les résultats qu’on vient de voir à Villeneuve-sur-Lot. C’est même affligeant, c’est consternant de voir que dans cette situation, alors que (…) tout le monde dit que continuer les politiques d’austérité en Europe serait une folie, et bien au moment où on dit ça, on a un Président de la République qui fait comme si il n’y avait rien de sérieux à faire en la matière. »
A propos de la réforme des retraites:
« Finalement ce qu’on est en train de nous dire c’est que les pensions des retraités sont trop élevées. Ce qu’on est en train de proposer, à nouveau, c’est de baisser le niveau des pensions (…) et de plonger les retraités dans la pauvreté. Pendant ce temps là, quand est-ce qu’on s’occupe du taux d’emploi des gens ? Quand est-ce qu’on va faire reculer le travail partiel imposé aux femmes ? Quand est-ce qu’on va faire reculer la précarité pour les jeunes ? Il est la le problème : on dégrade la situation de l’emploi aux deux bouts. »