Tribunes en fêtes et joli spectacle dans le stade. Gaz lacrymogènes contre des manifestants dehors.
Le mythique stade Maracana a connu un second baptême contrasté dimanche à Rio, lors du match Italie-Mexique de la coupe des Confédérations.
La police a dispersé avec des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc quelque 3.000 manifestants, qui tentaient de s'approcher du stade pour protester contre les dépenses colossales de l'organisation du Mondial au Brésil.
« Je me fiche de la Coupe du monde, je veux santé et éducation », scandé les manifestants, jeunes pour la plupart, avant d'être violemment refoulés par la police.
Au moins huit personnes ont été interpellées par des centaines de policiers caparaçonnés à la "Robocop", mais il n?y a eu pour l?instant aucun blessé, selon la police militaire de Rio Janeiro.
D'intenses manifestations se sont multipliées au cours des derniers jours dans le pays contre la vie chère et la facture colossale de la coupe du monde qui s'élève à 15