Il est désormais acquis qu'un excès de vitesse est l'une des causes du déraillement du train Madrid-El Ferrol, qui a coûté la vie à 80 personnes près de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne). Tous les regards sont donc aujourd'hui braqués sur le conducteur du train, interrogé par la police.
"Attention, je crois que j'ai merdé. Je veux mourir, je veux mourir". Tels auraient été les derniers mots du conducteur du train au moment d'emprunter la courbe fatale, dans laquelle les rames ont déraillé. C'est du moins ce que révèlent les analyses des boîtes noires, selon nos confrères espagnols du quotidien El Mundo. L'homme, âgé de 52 ans, se serait donc aperçu bien trop tard qu'il roulait trop vite et que la catastrophe était inévitable. Par ailleurs, il a reconnu avoir lancé le train à 190 km/h dans une portion limitée à 80 km/h, lui qui s'était déjà vanté, sur le réseau social facebook, de conduire bien plus vite qu'à la vitesse autorisée. La question qui préoccupe les enquêteurs désormais