Francisco José Garzon, l'homme que toute l'Espagne scrute avec un regard inquisiteur, a été mis en examen pour "79 faits d'homicides par imprudence" puis laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
Il était arrivé au tribunal régional de Galice, menottes au poignets, il en est ressorti libre après deux heures d'audition. Francisco José Garzon, le conducteur du train Madrid-El Ferrol, dont le déraillement a provoqué la mort de 79 personnes, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, après sa mise en examen pour "faits d'homicide et faits ayant entrainé des lésions, commis par imprudence professionnelle". Cheminot expérimenté, l'homme, âgé de 52 ans, est soupçonné de ne pas avoir freiné à temps avant d'emprunter la courbe fatale, peu avant l'entrée en gare de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'intéressé ayant reconnu lui-même qu'il roulait à 190 km/h sur une portion limitée à 80 km/h.