Sandie BELAIR, psychologue clinicienne et thérapeute avec le cheval de l'association Résilienfance, présente la spécificité du travail de médiation équine en association auprès d'enfants, d'adolescents et de parents, à l'occasion du colloque "Diversité de la médiation équine" du 19 avril 2013 à Paris.
La médiation équine englobe une diversité de pratiques qui peut s’exercer dans plusieurs cadres juridiques. Le statut associatif constitue l’un d’entre eux et peut séduire les porteurs de projets par ses atouts. Entre bénévolat, gestion collaborative et démocratie, l’association permet notam-ment de réunir des volontés individuelles pour défendre une conviction commune et ainsi donner une assise plus forte à une idée.
A travers l’exemple d’une association (loi 1901) d’aide à l’enfance par la médiation équine, créée en 2005 par deux psychologues cliniciennes, nous évoquerons la genèse d’un projet associatif, son élaboration, sa mise en oeuvre et sa pérennité. Nous tenterons de mettre en avant les avantages et les inconvénients liés à ce statut. Nous nous pencherons sur les questionnements préalables à tout projet associatif : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Nous montrerons également l’importance de cette clarification pour communiquer activement, efficacement et « sérieusement » sur une pratique peu ou mal connue du grand public, des repré-sentants institutionnels ou politiques.
Enfin, nous aborderons la nécessité de travailler en réseau et de proposer des outils communs de réflexion et d’échange.