Les systèmes de traçabilité et d'étiquetage européens ont bien fonctionné dans l'affaire Spanghero de fraude économique à la viande de cheval estampillée viande de boeuf, mais l'information entre Etats a tardé, a déploré mercredi le ministre des Consommateurs Johan Vande Lanotte. Quant à une autre affaire tout à fait distincte, instruite à Neufchâteau, les chevaux concernés n'étaient pas conformes non pas pour leur état sanitaire, mais en raison d'une fraude sur leur passeport, a précisé la ministre de l'Agriculture Sabine Laruelle. Dans les deux affaires, il n'y a aucune indication que la santé publique a été mise en danger.