Alors que l'intervention militaire en Syrie semblait imminente, la décision du président américain de s'en remettre au Congrès, pour décider ou non de se lancer dans une telle opération, semble avoir redistribué les cartes, sinon retardé l'échéance. En cas de refus du Sénat et de la Chambre des représentants des Etats-Unis, François Hollande se retrouverait isolé. Après le précédent du parlement britannique, qui a refusé de faire intervenir son armée, la question se pose désormais : faut-il également un débat parlementaire en France ?