Entre les immigrés originaires d’Algérie, les Français rapatriés, les Harkis et les anciens combattants, quatre mémoires s’expriment, douloureuses, légitimes, parfois concurrentes et difficiles à concilier. Cette exposition tente de rendre compte de ces mémoires peu entendues, comprises et reconnues, celle des migrants qui quittent le Dauphiné pour s’installer en Algérie à partir des années 1840 et celle des "Pieds-Noirs" et des Harkis qui viennent y vivre au début des années 1960. Née d’échanges avec l’ensemble des associations concernées, cette manifestation s’inscrit dans le cadre de "Djazaïr, une année de l’Algérie en France" (2003) et dans celui des travaux consacrés aux différentes origines des Isérois.