L'affaire Leonarda a donné lieu mardi à de nouvelles manifestations dans plusieurs villes et des perturbations dans quelques lycées parisiens, mais la mobilisation des lycéens et des étudiants pour réclamer l'arrêt des expulsions de jeunes étrangers scolarisés semblait s'essouffler.
A la mi-journée à Paris, plusieurs centaines de manifestants ont quitté la place de la République vers Nation, à l'appel des syndicats lycéens Fidl et UNL et du syndicat étudiant Unef, sous la pluie et une forte escorte policière.
Lucas Ravaud, du mouvement interlycéen indépendant, un collectif informel, a évoqué la présence de 1 000 à 2 000 personnes. "C'est pas énorme, mais il y a des raisons : répression des proviseurs, bac de sport, inscription au bac..." a-t-il avancé.