Avec les variations Goldberg, un des plus beaux arias, un des plus lyriques est sans doute celui du Concerto Italien
Edité en 1735, il portait à l’origine le titre de « Concerto dans le gout italien » Et c’est vrai qu’on retrouve un peu le style d’un vivaldi dans sa maturité (Bach admirait beaucoup la vocalité italienne, leur art de faire chanter une mélodie) Ecrite étrangement pour clavier solo ce n’est pas du tout une transcription comme on pourrait le penser d’un concerto mais bel et bien une œuvre originale Simplement, l’œuvre est écrite comme l’arrangement d’un concerto pour violon avec soliste et orchestre On le voit très bien dans le sublime mouvement lent ou la main droite du piano évoque le soliste et la main gauche un tapis de cordes en sourdine qui l’accompagnent