Tagada Jones est plus qu'un acteur de la scène rock en France. Il en est l'une des pièces maitresses. Les chiffres ne font qu'attester cette vérité : 9 ans de vie, plus de 600 concerts à son actif, 18 pays (!) traversés et trois albums. Une sacrée carte de visite. Les Tagada Jones savent où ils mettent les pieds, et à l'instar des groupes indé que notre beau pays a compté, ils ont vite compris que le meilleur moyen de s'en sortir, c'est de mettre en pratique la fameuse théorie du Do It Yourself. Et dieu sait que Tagada Jones a su avancer en se structurant. La création d'Enragés Prod, leur label, puis le développement de Rage Tour, tourneur, et depuis Enrages Publishing. Alors axé uniquement autour des Tagada, ces structures ont pris de l'ampleur et su convaincre des pointures comme Seven Hate, No Place For Soul et autres Black Bomb Ä. Mais revenons au Tagada Jones. Les cinq membres du groupe nous viennent de Bretagne, région plus connue pour ses galettes ses celtes que pour ses punk, quoique... Rennes est tout de même un des principaux bastions pour ces adeptes de mode de vie. Tagada Jones a choisi le punk agrémenté de hardcore, d'électronique et de métal, ah, ces satanés étiquettes. Chanté (et parfois hurlé !) en français, les textes du combo ne sont pas du vulgaire remplissage, et après quelques mini cd et deux brulôts longue durée (Virus et le démoniaque Manipulé) les bretons nous reviennent en cette fin 2003 avec L'envers du décors avec à la clé une tournée impressionante. L'album de la consécration ?