CAP D'AGDE - Jean Michel OLTRA recoit un EPHEBE D'HONNEUR 2014 de la VILLE d'AGDE
Né à Poussan en 1948, c'est du côté de la montée Joly qu'il a découvert les terres agathoises dès 1960. À la fin de ces années-là, son oncle et son père mettent le cap sur la plage pour y créer un camping et "la Brasserie des frères OLTRA" où il apprend le métier de cuisinier.
Le village naturiste se créait une âme.
Deux années plus tard, CAP et BEP en poche, il est embauché par un Nicolas Albono déjà bien décidé à faire de "La Tamarissière" un restaurant haut de gamme. Ca collait bien avec ses volontés mais en 1973, alors qu'il épouse Joëlle, Paul et René lui demandent de diriger la brasserie afin qu'ils puissent se consacrer avec Geneviève à la construction de Port Ambonne, d'Héliopolis, Hélio-village et de s'occuper
du camping tel qu'il est aujourd'hui. En 1977, la brasserie est cassée pour laisser place à Héliopolis et naît alors à quelques centaines de mètres la "Brasserie de la plage". 300 couverts tous les midis de juin à septembre, Jean Michel forge sa rigueur et devient papa d'Olivier, se passionnant de plus en plus pour le ballon rond. Son mariage à une des premières femmes en France diplômée d'État ler degré de football a du certainement y contribuer.
En 1988, René lui demande de rentrer dans l'encadrement et l'organisation du camping. Il devient gérant du Centre Hélio Marin, un havre de paix qui jusque-là avait été négligé au profit logique des constructions. Une tâche lourde qu'il assumait en créant une véritable équipe composée aujourd'hui de plus de 100 personnes en été et 20 à l'année. Objectif qualité, le camping devient homologué et classé 2 étoiles en 1995. But atteint par une reconnaissance officielle. À partir de là, construction d'un village locatif haut de gamme en bord de mer.
38 hectares, 2524 emplacements, 100 chalets et mobile home, 10000 personnes et une progression stable de 3 % par an caractérise le camping devenu un village de vacances. Jeunesse et dynamisme d'Olivier, classicisme et traditions de Jean Michel pour une recette de vacances qui semble combler les naturistes.
Chef d'entreprise, certes, mais être humain avant tout, Jean Michel s'épanouit dans les plaisirs simples de la vie. Marqué par sa rencontre avec l'abbé Henri Bérail en 1972, il participe au comité paroissial de St Benôit et fait ses voyages à travers les départements limitrophes, découvrant le patrimoine culturel et religieux, appréciant l'authenticité des gens. Quant à l'avenir, il n'est bon que s'il passe par un minimum de maintien des traditions.