Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, a de nouveau fait le déplacement à Kiev et proposé la médiation de l’UE dans la crise ukrainienne. Au menu de son séjour, des rencontres avec le président Viktor Ianoukovitch ainsi qu’avec les chefs de l’opposition.
Né en novembre de la volte-face pro-russe du pouvoir, le mouvement s’est depuis radicalisé et transformé en contestation radicale du régime. Sur la place de l’indépendance, on rejette toute ingérence étrangère.
“Aussitôt que l’Union européenne s’implique, la Russie fait de même. Ce sont nos affaire, c’est notre pays. Nous voulons le départ de Ianoukovitch, et un nouveau dirigeant qui répondra à nos besoins”, explique ce militant.
Pour l’heure, le dialogue entre pouvoir et opposition est dans l’impasse. Les opposants ont notamment rejeté l’offre d’une loi d’amnistie pour les manifestants arrêtés en échange de l‘évacuation des bâtiments publics occupés. Pour eux, la seule option est l’organisation d‘élections anticipées et un changement de la constitution redonnant plus de pouvoir au Parlement.