Entretien accordé à la chaîne 3 de la radio nationale algérienne
Peut-on envisager une humanité au-delà de Sapiens ? Cela relève sans doute d’une alchimie intellectuelle au péril de la philosophie et de la poésie. Mais c’est surtout une interrogation implacable des présupposés qui fondent les idéologies bien établies de notre époque. Il ne s’agit plus ici d’expier Sapiens, de le sauver, mais d’y déceler sa vanité, sa perte, son terme, et d’entrevoir la vie sans lui.
Et le bon grain tua l’ivraie est un réquisitoire philosophique contre l’Homme qui se rêve Destin et se réalise Mensonge, une traversée de la tragédie humaine ; un dialogue à mort entre Sapiens et Fidéis, s’achevant sur le naufrage de l’orgueil dans une tempête d’aphorismes.
Et le bon grain tua l’ivraie
Lotfi Hadjiat
Préfacé de Roland Dumas
114 p. - 13 x 20 cm - 14 €