Les facades des magasins ont explosé sous le choc, des voitures sont calcinées : quelques heures après une vague d’attentats sanglants en Irak, la rue est encore un champ de bataille. 24 personnes ont été tuées. Des bombes ont explosé près de deux mosquées chiites et devant une gare
routière à Bagdad. C’est d’ailleurs là que l’attaque la plus meurtrière a été commise à l’aide d’un minibus bourré d’explosifs. Bilan : au moins 11 morts. Aucune de ces attaques n’a été revendiquée, mais les activistes sunnites sont montrés du doigt.
L’Irak connaît depuis début 2013 ses pires violences depuis les affrontements confessionnels de 2006-2007 : plus de 1.000 tués durant le seul mois de janvier.