Les formateurs qui se sont interrogés sur l’échelle de temps du projet CIGEO ont tous insisté, chacun avec ses propres instruments de pensée, sur le caractère inédit du problème posé : économie et analyse des risques, histoire, droit. Ce faisant, ils ont mis en évidence une composante spécifique de la question, et l’absence d’instruments propres à leur discipline, pour penser la question. Le panel souhaitait donc entendre des philosophes, la philosophie lui paraissant pouvoir permettre d’aborder la question éthique dans sa totalité : a-t-on le droit d’imposer nos choix aux générations futures, comment éviter de reproduire les erreurs du passé, comment préserver la mémoire du stockage ?
Aucun philosophe n’ayant répondu favorablement à l’invitation, le panel a décidé d’entendre le groupe d’éthique de Bure. S’il ne répond pas à la demande initiale, il était néanmoins intéressant d’entendre un groupe qui s’est créé localement pour répondre à cette question éthique.
- Jean Marie Grand, prêtre du diocèse de Troyes, du Groupe d’éthique de Bure
- Jacques Berthet, diacre du diocèse de Langres, du Groupe d’éthique du Bure
Audition du 1er février 2014 - conférence de citoyens sur le projet Cigéo