"C'est la problématique de la criminalité identitaire qu'on étudie depuis très longtemps, mais pour laquelle on jamais pris de mesures concrètes, alors que c'est un trafic qui égale presque celui des stupéfiants au plan mondial", a expliqué à propos des deux passagers qui ont embarqué sur le vol Malaysia Airlines MH370 disparu, Christophe Naudin, spécialiste des questions de sécurité aérienne. Pour contrecarrer l'usage frauduleux d'un passeport qui n'est pas à soi, le recours à la "biométrie" est la piste privilégiée par cet expert.