Plus de 500 artistes présentés par 80 galeries venues de 35 pays participent cette année à la huitième édition d’Art Dubaï.
Trois programmes différents cette année avec, trois secteurs : contemporain, moderne et marker. Ainsi qu’une galerie toute consacrée à l’art du 20e siècle du Proche Orient et du sud de l’Asie.
Antonia Carver, directrice d’Art Dubaï : “Art Dubaï est la plus grande foire d’art qui se tient au Proche-Orient et dans le sud de l’Asie. C’est aussi un lieux où viennent les plus grandes galeries américaines et européennes. C’est le point de rencontre avec le Proche Orient et le sud de l’Asie. On voit chaque année des directeurs de musée, des conservateurs, des figures mondiales du monde de l’art. Dubaï est devenu leur plateforme. Nous cherchons à entrer en contact avec des régions qui entretiennent déjà des liens étroits avec Dubaï et les pays du Golfe mais aussi avec des régions où les artistes sont particulièrement dynamiques, avec une scène artistique active que l’on voit pourtant rarement sur la scène internationale”.
La foire se tient sous l’intitulé “Et pendant ce temps… l’histoire” reflète des décennies, des années, parfois des minutes qui ont permis de mieux comprendre le monde et l’histoire à l’intérieur du Proche Orient et du Caucase.
L’organisation Art-East West représente des artistes du Kyrgyzstan.
Muratbek Djumaliev, artiste : “Pour notre organisation, cela veut dire beaucoup de choses parce que nous n’avons pas un marché important dans notre pays, c’est la raison pour laquelle le fait d‘être représenté ici est un grand succès. Il y a beaucoup d‘échanges ici et c’est une bonne façon de rencontrer des intellectuels et de se faire des amis”.
François Chignac, Euronews : “Ce qui émerge ici, en arrière plan d’Art Dubai, c’est bel et bien l’identité d’une ville qui se vit comme cosmopolite. Et à ceux qui rétorquent que le seul langage commun est celui du business, Art Dubaï répond que les cité-Etat ont souvent marié art et commerce.”