La colère et la douleur des proches des passagers du vol MH370. À bout de nerfs après plus de deux semaines d’attente, quelque 200 d’entre eux sont descendus dans la rue à Pékin. Direction l’ambassade de Malaisie, pour y crier leur rage contre les autorités malaisiennes et la compagnie Malaysia Airlines. Le tout sous une très forte présence policière.
Malgré l’annonce lundi que l’avion s‘était abîmé dans l’océan Indien sans laisser de survivant, beaucoup sont encore convaincus qu’on leur cache quelque chose. Ils réclament des preuves. Mais faute d‘épave, ils vont devoir encore attendre. Comme incapable de dire autre chose, le Premier ministre malaisien a une fois de plus répété que la priorité était de retrouver des débris et d‘élucider le mystère.
L’analyse de données satellitaires a permis de déterminer la zone approximative de crash de l’appareil, très au large des côtes occidentales de l’Australie. Mais cette zone fait un million de kilomètres carré et les débris repérés par satellite n’ont toujours pas pu être repêchés. Les opérations de recherche sont même suspendues à cause des mauvaises conditions météo. Un écueil de plus dans cette course contre la montre. Les précieuses boîtes noires de l’appareil devraient cesser d‘émettre dans une quinzaine de jours.