En Egypte, de violents affrontements ont opposé des étudiants islamistes à la police anti-émeute devant l’Université du Caire. Des heurts qui ont fait un mort dans les rangs des manifestants. Les jeunes, partisans du président déchu Mohamed Morsi, dénoncent les abus du pouvoir aux mains de l’armée et la justice expéditive du pays.
Ce lundi, plus de 500 membres des Frères musulmans ont en effet été condamnés à la peine de mort, à l’issue d’un procès de moins de 48 heures.
Plusieurs centaines d’autres membres de la confrérie vont également comparaître devant un tribunal de Minya, au sud du Caire, accusés de meurtre et d’incitation à la violence.
Dans ce contexte très tendu, le chef de l’armée égyptienne, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi a fait un pas de plus vers l’officialisation de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Il a annoncé sa démission du poste de ministre de la Défense, condition indispensable pour se présenter au scrutin.