En Inde, le décompte électoral n’est pas encore achevé, mais la victoire du parti nationaliste hindou, Bharatiya Janata Party (BJP, parti du peuple indien) ne fait aucun doute. D’ailleurs, son adversaire, le Parti du Congrès, a déjà reconnu sa défaite.
Le BJP va donc faire son retour au pouvoir après dix ans dans l’opposition. Le chef de cette formation, Narendra Modi, 63 ans, devrait devenir le prochain Premier ministre. Il s’est fait remarquer en 2002 lors des émeutes dans l’Etat du Gujarat, située dans l’ouest du pays. Certains l’accusant d’avoir encouragé les violences contre les musulmans.
Durant la campagne, il a mis de côté les revendications nationalistes en privilégiant les promesses économiques. Un discours qui semble avoir séduit les électeurs qui ont donc infligé au parti au pouvoir, le Parti du Congrès, une très nette défaite, peut-être une des pires de son histoire.
C’est un revers particulièrement pour Rahul Gandhi, héritier de la dynastie Nehru Gandhi. Agé de 43 ans, c’est lui qui menait la campagne pour la coalition autour du parti du Congrès. Une campagne jugée, par les analystes, trop terne et trop distante.
Ces législatives se sont déroulées sur plus d’un mois. Plus de 800 millions d‘électeurs étaient appelés aux urnes. Le taux de participation dépasse les 66%. Les résultats complets du scrutin seront connus au plus tard ce week-end.