Rassurer les pays alliés d’Europe de l’Est inquiets de la crise qui sévit en Ukraine et de la politique de la Russie, tel est l’objectif de l’OTAN.
Les pays membres de l’Alliance atlantique sont réunis à Bruxelles pour renforcer leur défense, faire en sorte qu’elle soit plus réactive, plus souple, plus rapide, de la mer Baltique à la Mer noire et la Méditerranée.
Le ministre ukrainien de la Défense était présent : “je voudrais remercier les ministres de la défense de l’OTAN pour le formidable soutien qu’ils ont apporté aujourd’hui aux forces armées ukrainiennes et à mon pays”.
“Est-ce dans l’intérêt de l’Ukraine d’avoir un OTAN fort à ses frontières dans la situation actuelle?”, lui demande notre journaliste. “Oui, c’est certain”, a-t-il répondu.
Toutes les mesures décidées doivent être conformes à l’Acte fondateur des relations OTAN-Russie de 1997, document dans lequel l’Alliance s’engage à ne pas déployer d’armes nucléaires ou de forces de combat substantielles sur le territoire des nouveaux pays membres d’Europe de l’est.
Le secrétaire général Anders Fogh Rasmussen a précisé :
“nous sommes tombés d’accord pour continuer à renforcer la défense collective de l’OTAN avec davantage de patrouilles aériennes et maritimes et davantage d’exercices et d’entraînements.”
Un “plan d’action” sera soumis aux chefs d’Etat et de gouvernement au sommet de l’OTAN des 4 et 5 septembre à Newport, au Pays de Galles.
Et notre journaliste à Bruxelles, Andreï Beketov, de conclure : “les ministres discutent de la manière d’améliorer la qualité de la défense de l’OTAN en Europe sans violer l’accord avec la Russie. Ils expliquent que la Russie, elle-même, a violé l’accord en intervenant militairement en Ukraine. La décision d’accroître la quantité des troupes dans la région pourrait être prise par les dirigeants des 28 Etats-membres lors de leur rencontre en septembre.”