Les musulmans vont en enfer (Coran 3.55)

Abbé Guy Pagès 2014-06-06

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En Coran 3.55 nous lisons : « Allah dit : Ô Jésus ! [...] J'élèverai ceux qui T'ont suivi au-dessus des incrédules, jusqu'au Jour de la Résurrection. Votre retour se fera alors vers Moi [...] Quant à ceux qui ne croient pas, je les châtierai d'un terrible châtiment en ce monde et dans la vie future. ». Ce texte ne prévoit pas d'autre catégorie que celle des Chrétiens et celle des incrédules. Les Musulmans sont donc comptés au nombre des incrédules, puisqu'ils préfèrent ne pas se contenter de suivre Jésus, mais veulent suivre Mahomet. Les Chrétiens, eux, évidemment, n'ont jamais cessé d'adorer Jésus, y compris pendant les six siècles précédant la naissance présumée de Mahomet...

Le Coran reflète ici l'enseignement de Jésus annonçant aux Apôtres et par eux aux Chrétiens, leur glorification au Jour de la Résurrection : « Je vous le dis en vérité, lorsqu'au Jour de la Résurrection le Fils de l'homme siégera sur Son trône de gloire, vous qui M'avez suivi, vous siégerez aussi (...) » (Mt 19.28), enseignement repris par Saint Paul : « Ne savez-vous pas que nous jugerons [même] les Anges ? » (1 Co 6.3). Mais ce verset coranique reflète surtout l'origine judéo-nazaréenne de l'Islam...

Les Judéo-Nazaréens, en effet, voulaient bien croire que Jésus était le Messie, mais sans cesser de pratiquer le Judaïsme rabbinique avec ses tabous alimentaires, la circoncision, etc. (Ac 11.2 ; 15.5,11 ; Ga 2.4-5,12,14), ce qui faisait qu'ils étaient, comme dit le Coran : « la communauté du juste milieu » (Coran 2.143) : ni Juifs ni Chrétiens, entre les Juifs et les Chrétiens. Et parce que les Judéo-Nazaréens croyaient en Jésus, le Coran dit que Jésus est né d'une vierge (Coran 66.12), mais pas Mahomet, que Jésus est le Messie (Coran 3.45 ; 4.171-172 ; 5.17,72,75 ; 9.30-31), mais pas Mahomet, que Jésus est sans péché (Coran 19.9), mais pas Mahomet, que Jésus faisait des miracles (Coran 3.49 ; 5.110), mais pas Mahomet, que Jésus est au Ciel (Coran 4.158), mais pas Mahomet, que Jésus reviendra pour le Jugement (Coran 4.159 ; Muslim n°5223), mais pas Mahomet... Tous ces versets ont en fait réussi à échapper à la falsification des textes d'origine judéo-nazaréenne par les premiers califes désireux d'assoir divinement leur autorité et de justifier non moins divinement la monstruosité de leurs actes par une nouvelle religion, qui allait devenir l'islam, ce dont encore témoignent non seulement les traditions musulmanes elles-mêmes faisant état de la composition très laborieuse du Coran par les califes, mais encore les versets abrogés (2.106 ; 13.39 ; 16.101) et l'aspect décousu du texte coranique, qui, à force d'avoir été remanié, en est arrivé à n'avoir plus aucun sens, passant sans cesse du coq à l'âne, ce qui, bien sûr, doit être interprété comme la preuve de l'origine divine du Coran...

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