Pendant presque un siècle, il a été utilisé pour mesurer la valeur de toute chose : de l’alliance de mariage aux lingots d’or.
Désormais, et après une série de scandales, le marché londonien de l’or va devoir entrer dans le 21ème siècle.
Les acteurs du marché des métaux précieux se sont réunis lundi dans la capitale britannique pour décider la modernisation du processus de fixation des cours de l’or, jugé vétuste, sans transparence et potentiellement manipulable.
Actuellement, le fixing de l’or est effectué deux fois par jour via une réunion téléphonique et non plus physique depuis 2004.
C’est encore aujourd’hui un nombre limité de banques – actuellement Barclays, HSBC, Scotiabank et Société Générale – qui se concertent pour fixer un prix de référence au métal précieux.
Alors que plusieurs scandales bancaires ont éclaté ces dernières années (manipulation du taux Libor, et sur le marché des devises), les acteurs du marché veulent cette fois prendre les choses en mains.
Le fixing de l’argent, établi selon la même méthode mais une fois par jour, doit ainsi disparaÎtre dans sa forme actuelle mi-août et être remplacé par un système électronique qui peut être audité.
La démarche lancée par le Conseil mondial de l’or devrait aboutir à des résultats similaires pour le fixing du métal jaune.