Après deux jours de pourparlers à l’ambassade américaine sous l‘égide du secrétaire d‘État, les deux candidats se sont mis d’accord sur un audit des huit millions de votes du second tour. Les deux hommes s’accusent mutuellement de fraude.
Le recompte des voix devrait prendre plusieurs semaines et retarder l’investiture, prévue le 2 août. Le chef de la mission de l’ONU a demandé aux organisations internationales d’envoyer des observateurs pour commencer le travail rapidement.
Abdullah Abdullah, arrivé largement en tête au premier tour, mais devancé au second par Ashraf Ghani Ahmadzaï, estime s‘être fait volé l‘élection. Se déclarant même vainqueur au lendemain des résultats, il a renoncé à la formation d’un gouvernement parallèle.