Depuis le lancement de l’opération israélienne “ Bordure protectrice “ contre Gaza, Le Caire est redevenue la plaque tournante de la diplomatie au Proche-Orient. Ce mardi, le secrétaire d’Etat américain John Kerry est venu s’entretenir avec les médiateurs égyptiens qui ont élaboré la première proposition de cessez-le-feu, rejetée par le Hamas et par le Djihad islamique. “ Le Hamas doit faire un choix fondamental, et c’est un choix qui aura un impact profond sur la vie des habitants de Gaza, “ a-t-il déclaré, appelant le mouvement islamiste palestinien à reconsidérer son refus.
Outre son homologue Sameh Shoukry, John Kerry a aussi rencontré le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil Al-Arabi. Le régime du Président al-Sissi, hostile aux Frères musulmans, n’a pas les faveurs du Hamas. D’autres pays, comme le Qatar ou la Turquie, auraient de meilleures chances d‘être entendus.
Notre correspondant en Egypte, Mohammed Shaikhibrahim, explique que “ d‘énormes efforts diplomatiques sont déployés au Caire, à la mesure des obstacles nombreux et significatifs à un accord de cessez-le-feu entre les deux parties. Les principaux défis sont l’intransigeance des deux camps impliqués dans le conflit et le jeu d’influence des puissances régionales à Gaza. “