L’insécurité continue d’entraver le travail des enquêteurs néerlandais et australiens dans l’Est de l’Ukraine. Pour la quatrième journée consécutive, ils ont dû renoncer à se rendre sur le site du crash du Boeing 777 de la Malaysia airlines. Une décision prise après l‘échec d’une mission de reconnaissance des éclaireurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Un cessez-le-feu est censé avoir été décrété dans un rayon de plusieurs kilomètres autour du lieu ou s’est écrasé l’avion et ses près de 300 passagers. Or, ces dernières heures, les combats se sont intensifiés. Kiev accuse même les rebelles séparatistes pro-russes d’avoir placé des mines anti-personnel dans la zone. Une accusation impossible à confirmer de source indépendante.
Le Premier ministre intérimaire ukrainien a regretté que les enquêteurs ne puissent travailler dans de bonnes conditions, soulignant que la zone inaccessible était sous le contrôle des séparatistes.
Par ailleurs, le Belarus a annoncé qu’il accueillerait une réunion entre des représentants d’Ukraine, de Russie et de l’OSCE. Améliorer la sécurité du site du crash sera, justement, au cœur de ces discussions, dont la date reste à préciser.