Une claque... grosse, aussi grosse que le talent d'Ibrahim Maalouf. Le trompettiste attendu comme le Messie, stigmate de son passage en 2008 lorsque le Boudu l'avait programmé en fil rouge, a mis tout le monde d'accord. Les phrases reviennent, comme des vagues incessantes. Avec lui, les morceaux prennent des airs de romans fleuves, débridés, s'étirant au fil de l'envie. Un premier set dans lequel il n'a pas fait qu'illusion... Le diagnostic est sans appel, à l'applaudimètre, c'est bingo. Adepte des rencontres, il s'est également offert, le temps d'un morceau, un dialogue avec des sonneurs bretons... en soirée. Impossible avant. Il faut dire que certains d'entre eux étaient pris par le championnat des bagadoù qui se déroulait à Lorient. Les images de Stéphane Guihéneuf. Plus d'infos sur www.letelegramme.fr