En 1995, Snoop Dogg fit quelques collaborations notamment sur l’album du Dogg Pound « Dogg Food », mais passa la plupart de cette année a préparer son procès qui commença finalement début 1996. Sa défense est assurée par Johnny Cochran, qui fit des merveilles pour l’affaire O.J. Simpson, et récidiva donc en Février 1996 car Snoop Dogg bénéficie d’un acquittement et se voit blanchi par la justice de toutes les accusations. Dr. Dre aurait dut venir témoigner en faveur de Snoop pour son procès, mais celui-ci n’est pas venu, ce qui créa une querelle entre eux deux, de plus 2Pac critiquera également le comportement de Dr. Dre ce qui précipitera ce dernier à quitter le label Death Row.
Durant l’année 96, Snoop pose sur le double album « All Eyez On Me » de son ami 2Pac et peaufine son second album solo, qui se fera bien évidemment sans la participation de Dr. Dre, et qui se déroule dans une ambiance pesante vu que 2Pac meurt quelques semaines avant sa sortie. « Tha Doggfather », qui est dédicassé à son ami décédé, sort finalement en Novembre 1996, dans une période ou le gangsta rap est en déclin; les ventes chutent et atteignent péniblement les deux millions d’exemplaires, et valu donc à son deuxième album un succès modéré. Snoop quitte alors en de mauvais terme Death Row et décide de s’associer avec un autre entrepreneur mais cette fois-ci venant de la Nouvelle-Orléan, Master P le Boss du label No Limit Records. Il sort en 1997 son premier album No Limit « Da Game Is To Be Sold, Not To Be Told », mais malgré les hits comme “Snoop World”, “Woof!” , “Still A G Thang” l’album fût boudé par les fans et la critique qui n’apprécient pas le nouveau style sudiste de Snoop Dogg, et préféraient le son de sa voix sur fond de G-Funk. Cependant sa côte de popularité ne faiblit pas, et on le retrouve sur de nombreux featurings et sur de bons nombres de grandes émissions de télé américaines