Ils sont impuissants face à ce que des témoins appellent un carnage, mais ils veulent traverser la frontière turco-syrienne pour montrer leur solidarité aux Kurdes syriens à Kobané, ville assiégée en Syrie par les jihadistes de l’organisation État islamique, l’ex EIIL, alias Daesh. Ces hommes repoussés par les soldats turcs à coups de gaz lacrymogène sont des Kurdes turcs.
La Turquie de Recep Tayyip Erdogan est accusée par des Kurdes, mais aussi, d’après un quotidien turc, par le vice-président américain Joe Biden, d’avoir soutenu les jihadistes de Daesh. Ce qu’a nié le président turc ce samedi. “Jusqu‘à présent, nous avons interdit à 6 000 personnes d’entrer en Turquie et nous en avons expulsé 1000 autres. C’est vraiment incorrect de faire une telle accusation envers la Turquie. Je suis désolée d’entendre cela”.
Un médecin français, président de l’association France Syrie Démocratie, s’est rendu tout récemment près de Kobané. Il dénonce un carnage, redoute un “génocide” des Kurdes et appelle la communauté internationale à leur apporter une aide humanitaire et militaire.
Avec AFP et Reuters