Elle avait traité dans un hôpital de Madrid deux missionnaires infectés par la fièvre hémorragique et décédés depuis, avant de contracter elle-même le virus selon le gouvernement espagnol. Mariée et sans enfants, cette femme de 40 ans a été transférée hier soir dans une unité spécialisée après deux tests positifs au virus Ebola.
L’aide-soignante s‘était sentie mal le 30 septembre, mais n’avait consulté le médecin que dimanche, au retour de ses congés. Les autorités sanitaires espagnoles sont en train d‘établir, “une liste exhaustive des personnes avec lesquelles la patiente a été en contact au cours des six derniers jours”. Des vérifications sur le respect des protocoles sont également en cours. Bruxelles a demandé des “éclaircissements” à l’Espagne pour son premier cas de contamination.
Aux Etats-Unis, plusieurs personnes sont soignées, mais Barack Obama appelle le monde à faire plus pour enrayer la maladie.
Car en Afrique de l’Ouest qui réclame davantage de moyens contre Ebola, le bilan s’alourdit de plus en plus rapidement en Sierre Leone, au Liberia et en Guinée. Au total, près de 3 500 personnes ont déjà succombé au virus depuis le printemps dernier selon le dernier bilan de l’OMS.