Une annonce qui intervient alors qu’Ankara subit une forte pression internationale pour s’impliquer dans la défense de Kobané, une ville kurde de Syrie située à la frontière turque et menacée depuis des jours d‘être prise par les jihadistes.
Il s’agit en particulier de la base d’Incirlik dans le sud de la Turquie déjà utilisé par l’armée américaine via l’OTAN. Jusqu‘à présent, les avions américains décollent des bases aériennes des Émirats arabes unis, du Koweit et du Qatar.
La conseillère à la sécurité nationale de la Maison blanche, Susan Rice a salué la décision turque tout en réaffirmant qu’il “n‘était pas question d’engager des troupes américaines au sol conformément aux demandes des autorités irakiennes”.
Sur le terrain, l’organisation État islamique a envoyé hier des renforts vers Kobané, où les forces kurdes leur opposent une résistance farouche.
Les jihadistes poursuivent par ailleurs leur offensive de destabilisation de l’Irak Ils ont revendiqué une triple attaque suicide à Qara Tapah dans le nord du pays où au moins 40 personnes ont été tuées dont une majorité d’anciens soldats kurdes voulant s’engager contre l’organisation État islamique.