Le virus Ebola continue sa propagation en Afrique de l’ouest. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avance le chiffre de 10 000 personnes ayant été infectées depuis le déclenchement de l‘épidémie au début de l’année. Près de la moitié sont décédés.
Parmi les victimes, la fillette de deux ans qui a succombé vendredi à l’hôpital de Kayes au Mali. C’est le premier cas recensé dans ce pays. Elle avait séjourné en Guinée voisine et était rentrée en bus, en passant par Bamako.
Les autorités maliennes s’efforcent d’identifier toutes les personnes ayant pu être en contact avec elle. La Mauritanie a annoncé hier la fermeture de sa frontière avec le Mali, par précaution.
De son côté, le président américain a annoncé un renforcement des mesures de sécurité dans cinq aéroports des États-Unis, ces aéroports qui accueillent les passagers en provenance de Guinée, de Sierra Leone et du Liberia. Ainsi à New-York, les voyageurs ayant eu des contacts avec des malades d’Ebola en Afrique seront systématiquement placés en quarantaine.
La Chine aussi se met à appliquer des contrôles renforcés. C’est le cas notamment à l’aéroport international de Pékin. La présence chinoise en Afrique a fortement augmenté ces dernières années. Les échanges se sont multipliés.
Un responsable du Centre chinois de contrôle des maladies estimait vendredi qu’il était impossible d’empêcher que survienne un cas d’Ebola en Chine, mais qu’il fallait tout faire pour être prêt à y faire face.