Le mouvement dure depuis lundi, et il est né de l’opposition à une réforme du gouvernement, visant notamment à réduire le nombre d’heures d’enseignement des matières générales, et à modifier les modalités d‘évaluation.
Le mouvement s’est durci après l’arrestation de neufs lycéens et huit parents d‘élèves.
“Nous nous battons pour l’abolition de la loi sur l‘éducation. Les nouveaux programmes du lycée et de l’apprentissage nous emmènent droit vers des emplois non rémunérés” déplore un lycéen.
“Ce nouveau système ne devrait jamais être mis en place. Cela signifie moins d‘étudiants dans les écoles, et oblige les parents à payer davantage pour des cours de soutien” dit une autre lycéenne.
Plus de 250 écoles sont encore occupées aujourd’hui. Les manifestants dénoncent globalement les conséquences du sous-financement de l‘école publique, notamment le manque de professeurs et d’infrastructures.
“Les manifestations étudiantes qui durent depuis maintenant une semaine ont vu s’affronter le gouvernement et l’opposition, le ministre de l’Education accusant à demi-mot le principal parti d’opposition Syriza d‘être derrière la mobilisation” souligne Stamatis Giannisis, notre correspondant à Athènes.