Le procès en appel des praticiens de l'hôpital Jean-Monnet d'Epinal, coupables d'avoir infligé des surdoses de radiations à des malades du cancer de la prostate, s'est ouvert ce mercredi à Paris. Condamnés en première instance à 18 mois de prison ferme, les prévenus devront de nouveau s'expliquer et donner des réponses aux patients surirradiées. Certaines d'entre elles, trop faibles, n'ont d'ailleurs pu se déplacer et ont assisté aux débats par visioconférence. Pour rappel, entre 2001 et 2006, près de 450 personnes avaient subi ce traitement, 12 en sont mortes.