Les négociations de Vienne se déroulent dans un climat “très tendu” et il peu d’espoir d’arriver à un accord sur le programme nucléaire iranien avant la date butoir du 24 novembre.
Téhéran souhaite la levée des sanctions économiques l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique attend toujours de l’Iran des explications sur son programme de recherche. C’est ce qu’a expliqué à la presse le directeur de l’AIEA Yukiya Amano.
“Malgré de nombreuses requêtes de l’agence, l’Iran n’a fourni aucune explication” a-t-il dit, “ni permis à l’agence de clarifier des mesures spéciales et concrètes et n’a pas non plus proposé de nouvelles mesures concrètes dans un cadre de la coopération.”
En route vers les négociations, le chef de la diplomatie américaine a fait une étape à Paris et confié que Washington voulait des garanties sur le nucléaire iranien.
“Oui, nous voulons un accord mais pas n’importe lequel” a déclaré John Kerry. “Cela doit être un accord qui fonctionne, qui permette de garantir notre objectif de bloquer la route vers l’accès à la bombe.”
Les grandes puissances occidentales soupçonnent depuis 12 ans l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique. Si aucun accord n’est obtenu, la date butoir de la fin des négociations pourrait être repoussée à mars 2015.