Ils ont décidé de boycotter les élections générales à Bahreïn.
Les partisans de l’opposition chiite, qui qualifient ce scrutin de “farce”, entendent donc peser sur la participation à ce scrutin – espérée faible, inférieure à 30% précise cheikh Ali Salmane, chef du principal mouvement d’opposition Wefaq.
Des manifestations ont eu lieu ce vendredi dans plusieurs localités chiites des environs de la capitale Manama.
On a pu voir notamment certains protestataires rejouer une scène de vote, avec pour enjeu la tenue d’un référendum sur le choix d’un système politique à Bahreïn.
L’opposition dénonce le “monopole du pouvoir” exercé par la dynastie des el-Khalifa mais aussi la répression, et appelle à des réformes démocratiques ainsi qu‘à une “véritable monarchie constitutionnelle”.
Ce samedi près de 350 000 électeurs sont appelés à choisir 40 députés. Ces élections générales sont les premières à se tenir dans ce petit royaume du Golfe depuis la contestation anti-régime de 2011, baptisée “révolte de la perle”.