La campagne pour les élections législatives est lancée en Grèce, trois semaines avant le scrutin. Selon les sondages Syriza l’emporterait avec 30% des voix, 3 points devant le parti du Premier ministre conservateur Samaras. Quant à l’ex-Premier ministre socialiste Georges Papandréou, il veut créer un “nouveau mouvement progressiste”, une idée qui provoque la colère de son camp, le Pasok, crédité de 3% des voix.
“Nous nous félicitons du pouvoir du peuple, a dit Georges Papandréou. Nous accueillons chaque citoyen actif qui va signer notre déclaration aujourd’hui et dans les prochains jours lorsque nous voyagerons partout en Grèce, pour notre mouvement démocrate socialiste.”
L’avance de la gauche radicale, Syriza, s’est réduite ces dernières semaines. Le parti qui promet d’en finir avec l’austérité assure que sa victoire marquerait l’amorce d’un “changement nécessaire” en Europe qui entraînerait notamment l’Espagne et l’Irlande dans la même direction.
“C’est le temps de la démocratie, c’est le temps de la dignité, dit le leader de Syriza Alexis Tsipras, c’est le temps pour le peuple de se lever. C’est un moment crucial.”
Crucial aussi pour l’Europe : selon le magazine Spiegel Angela Merkel serait prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, si Syriza remet en cause l’austérité.