Kamel Ait Bouali est proviseur dans un collège parisien du 20e arrondissement, composé par une majorité d’élèves de culture musulmane.
Au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, il a tout de suite entamé un dialogue avec les élèves pour que toutes les questions puissent être posées, que chacun puisse s'exprimer. Dans son établissement, la minute de silence du jeudi 8 janvier a été unanimement respectée et l'équipe pédagogique n'a pas eu à faire face à des comportements violents, comme cela a pu être le cas ailleurs.
Sur les 400 élèves de son établissement, il a rencontré quelques difficultés avec 4 d’entre eux. Il nous explique quels ont été leurs questionnements et ses solutions.