Le Maroc n'était pas présent lors de la grande marche républicaine organisée à Paris à la suite des attentats meurtriers perpétrés en France début janvier. Pour justifier son absence, le ministre des Affaires étrangères marocain a invoqué les caricatures du prophète qu'il juge blasphématoires. Le patron des renseignements marocain est également poursuivi pour torture par la justice française et s'est vu remettre sa convocation lors de son voyage à Paris il y a un an. Un acte jugé hostile, qui a provoqué la colère de Mohammed VI qui a suspendu les accords de coopération judiciaire qui le lie à la France. Le Maroc dénonce également la hausse d’actes islamophobes et craint l’amalgame entre les terroristes et la communauté musulmane depuis la tuerie de Charlie Hebdo.