Il n’existe pas « d’interdiction suffisament claire, précise et contraignante des châtiments corporels » dans le droit français. C’est ce que dit le Conseil de l’Europe dans une décision rendue publique mercredi 4 mars. Signataire de la Charte européenne des droits sociaux, la France est donc sensée adapter sa législation. Mais la question de la violence éducative fait toujours débat. Ivan Jablonka, professeur d’histoire à l’université Paris XIII fait un point sur l’histoire des droits des enfants et les réticences d’une partie des français à faire évoluer la législation.