Ganesh, militant contre la construction du barrage, décrit la forte présente des forces de l'ordre dans la zone: "on se fait encercler par au moins 800 gendarmes, voire plus". "Nous on ne veut pas de projet du tout, on ne veut pas de barrage" mais "on est non-violents", affirme l'écologiste. Pour le jeune homme, il n'est pas question d'évacuer la zone pour le moment: "quand le projet sera officiellement arrêté, tout le monde partira", assure-t-il. Le militant dénonce également un important manque de dialogue avec les forces de police et les parties opposées. "On n'arrive pas à parler, on n'arrive pas à discuter et puis on se fait réprimer, oppresser et agresser gratuitement", témoigne Ganesh.