C’est ce qu’euronews a essayé de savoir en se rendant à Lausanne, en Suisse, où se tiennent actuellement les pourparlers entre le Groupe 5 + 1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Allemagne) et la République islamique. Assistera-t-on à un accord historique avant le 31 mars ? “Depuis plus d’un an, nous avons fait de gros progrès. L’Iran sait très bien que pour satisfaire la communauté internationale – en ce qui concerne son programme nucléaire – le pays doit prendre une décision sérieuse et nécessaire”, répond Alan Eyre, porte-parole de langue persane du Département d‘État américain.
Et lorsqu’on lui demande quelles sont les exigences de Washington, Alan Eyre précise : “nous voulons éliminer toute possibilité éventuelle que pourrait avoir l’Iran de se doter de la bombe atomique. Téhéran pourrait y parvenir en enrichissant de l’uranium à Natanz et Fordou, avec la production de plutonium à Arak, ou encore d’autres moyens dissimulés.”
Les négociations entre ministres des Af