Le Kenya reste inconsolable, deux jours après la tuerie du lycée de Garissa. 148 personnes ont péri dans ce massacre perpétré par des islamistes shebabs somaliens. Une centaine de personnes sont blessées, dont plusieurs dizaines dans un état grave.
Un couvre-feu a été imposé de la tombée du jour à l’aube, notamment dans la ville de Mandera, dans une région voisine.
“Nous avons entendu dire que Mandera pourrait être la cible d’une attaque terroriste, aujourd’hui ou bientôt, pendant ces vacances de Pâques, dit un militaire. Donc nous mettons en place des mesures pour s’assurer de la sécurité dans la région de Mandera.”
Des détails de plus en plus sordides émergent sur les circonstances du massacre. Les assaillants auraient d’abord tué tout le monde sans distinction avant d‘épargner les étudiants musulmans et de cibler les chrétiens.
“Il a pris son téléphone et il a dit à la dame : je vais tuer votre enfant maintenant, c’est la dernière fois que vous entendez sa voix. Ecoutez, je