C’est une confidence, voire un appel à l’aide, qui est resté sans réponse et dont les conséquences aujourd'hui font froid dans le dos. Dès 2008, le directeur de l’école primaire de Villefontaine, en Isère, mis en examen pour viols sur mineurs, avait confié à un gendarme qui l'interrogeait sa crainte de passer à l'acte. Un aveu qui n'a visiblement pas été entendu et un raté de plus dans un dossier extrêmement sensible.